2008/04/30

Carnet noir

Interview de Sihem Bensedrine parue dans Afrik.com
L’Etat tunisien est régulièrement critiqué pour ses nombreuses atteintes aux droits fondamentaux. Selon plusieurs organisations nationales et internationales, la torture, les arrestations et condamnations arbitraires sont monnaie courante dans le pays. Les libertés d’expression, de réunion et de manifestation, entre autres, sont bafouées. Mais le président Ben Ali a toujours réfuté ces critiques. C’est pourquoi les ONG ont beaucoup espéré de Nicolas Sarkozy, qui déclarait pourtant avoir préparé un chapitre des droits de l’homme pour sa visite. Sihem Bensedrine, présidente du Conseil national pour les libertés en Tunisie et farouche opposante au régime tunisien, a souhaité réagir.
Afrik.com : Quelles sont vos réactions à l’issue des déclarations de Nicolas Sarkozy lundi ? Sihem Bensedrine : Je considère cette visite comme un appui total à la dictature de Ben Ali. Je ne suis pas vraiment surprise de l’attitude de la France. Depuis que Sarkozy est arrivé au pouvoir, aucun signe fort n’a été envoyé sur la question des droits de l’homme en Tunisie comme dans d’autres pays. Il a prétendu qu’il y avait un chapitre des droits de l’homme pour sa visite ici mais c’était juste de quoi faire taire les journalistes et peut-être l’opinion.
Afrik.com : Avez-vous eu des échos de la visite de Rama Yade (secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme) auprès des organisations de défense des libertés ? Vous a-t-elle invité ? Sihem Bensedrine : La CNLT n’a reçu aucune invitation et ça ne m’étonne pas. Les associations reconnues ont déjà énormément de mal à être entendues alors imaginez un peu l’état dans lequel se trouvent les associations non reconnues comme la nôtre ! Néanmoins, Rama Yade avait rendez-vous ce matin au local des Femmes démocrates (ATFD). Mais une heure avant, des officiels du ministère des Affaires étrangères ont appelé les responsables de l’association pour annuler le rendez-vous sans aucune explication. Puis la secrétaire d’Etat a refusé de se rendre au local de la LTDH (Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme), prétextant des « problèmes internes » et a demandé à Mokhtar Trifi (président de la LTDH) de se rendre à son hôtel. C’est un manque de respect flagrant des institutions aussi reconnues que sont l’ATFD ou la LTDH. Aujourd’hui, les droits de l’homme deviennent un sujet de rhétorique. C’est bien d’en parler et ça fait « bien » de ramener une secrétaire des droits de l’homme dans ses bagages. Mais rien n’est fait pour avancer sur le terrain des libertés en Tunisie.
Afrik.c om: Quel bilan tirez-vous de cette visite ? Bensedrine : La société civile est bien sûr très déçue par Sarkozy, qui a parlé de « confiance totale » à un homme qui n’a rien fait pour son pays. C’est vrai que la France n’a pas à « donner des leçons » à la Tunisie mais on comptait sur elle pour faire passer des recommandations fermes à Ben Ali. La France, que l’on dit « pays des droits de l’homme » se disqualifie du dossier. Je dirais que les ONG sont désillusionnées plutôt que déçues des déclarations du président français. J’ajoute même que la France a voté pour Ben Laden : en donnant un coup de pied aux droits de l’Homme, elle a encouragé le terrorisme à l’intérieur du pays. Là, tous les espoirs se sont envolés et les combats pour la liberté et la justice reçoivent une belle gifle. En revanche, ce sont les contrats qui étaient mis en avant.
Afrik.com : Voyez-vous finalement cette visite comme une simple opportunité économique pour la France ? Sihem Bensedrine : Oui, et pourtant la situation financière en Tunisie est catastrophique ! On sera bientôt en rupture de stocks de blé, sans doute au mois de mai, on aura bientôt plus de quoi faire du pain en Tunisie, les prix ont flambé et la situation va en empirant avec le contexte de crise alimentaire mondiale. Je ne vois pas comment on va payer le milliard engagé par la Tunisie avec Airbus. Finalement, on voit que deux sujets seulement intéressent la France : faire du business et combattre le terrorisme international.
Afrik.com : Nicolas Sarkozy a loué les progrès de la Tunisie concernant l’économie et les droits de l’homme. Estimez-vous qu’il y ait eu une quelconque amélioration de la situation pendant ces 20 dernières années ? Sihem Bensedrine : Non. On a fait un recul historique si l’on devait comparer la situation à celle dont l’on jouissait 20 ans auparavant. L’arrivée au pouvoir de Ben Ali a été une vraie catastrophe politique pour la Tunisie. Certes, il y a eu une amélioration de la situation économique mais elle n’est pas due à Ben Ali. C’est grâce aux quelques entrepreneurs dynamiques qui ont su mettre les chances de leur côté. Ben Ali met ses tentacules sur tout ce qui bouge et empêche le développement du secteur privé. Sa dictature a tout bloqué et a grandement fragilisé la société. On ne sait pas ce qui nous attend, surtout en cette période économique incertaine. On ne parle décidemment pas la même langue que la France !
Afrik.com : On cite toujours le statut des femmes en Tunisie comme exemple. Qu’avez-vous à dire à ce sujet ? Sihem Bensedrine : En tant que femme tunisienne, j’ai des droits, mais ils existent depuis 1956. Mais ce n’est pas parce qu’on possède des acquis démocratiques qu’on a plus le droit de progresser. On prend toujours le prétexte du statut des femmes pour justifier le blocage de la société sur tous les autres droits fondamentaux. On oublie la torture, les emprisonnements arbitraires et bien d’autres choses encore. La société tunisienne est complètement verrouillée à tel point qu’on ne peut plus respirer. La liberté d’expression n’existe pas. C’est la cinquième fois depuis 1999 qu’on demande l’autorisation de publier notre journal « Kalima » (en arabe « le mot »), et cinq refus essuyés. On refuse même de prendre le dossier de nos mains car les instructions viennent de plus haut. Pendant ce temps, deux journaux complaisants à l’égard de la dictature ont vu le jour récemment, dont l’un a le cœur d’insulter les défenseurs des droits de l’homme.
Afrik.com : Qu’attendez-vous maintenant de la France ? Sihem Bensedrine : En ce qui me concerne, je n’attends plus rien d’elle ni de l’Europe. J’ai bien compris la leçon. Apparemment, la dictature, c’est bien pour nous, les Tunisiens, mais pas pour eux, les Français. Les « Bougnoules » n’ont pas le droit à la démocratie : voilà le message que délivre Nicolas Sarkozy. Je sais maintenant que je ne peux plus compter sur le pays « des droits de l’homme » qu’est sensé être la France. On va devoir compter sur nous-mêmes et la société civile tunisienne et étrangère.

Coques marines




Le printemps est arrivé ici mais il fait froid... les températures sont entre 5°c et 10°c. Hier, j'ai visité la marina à Bonaventure et j'ai pris des photographies. Il y a encore de la neige!!!
Acapulco, Mexico, 70's
Je ne veux jamais prendre un autre congé là... trop dangereux pour les canadiens!


envoi de Wilma Duguay ( Bonaventure, Canada )

2008/04/27

Carnet





Paul BLOAS
Expose au Vieux Phare de Penmarc'h (Finistère) du 19 avril au 15 juillet 2008

photos JLC "Bidouic"

2008/04/25

Mail Art / Art Postal ( Là-Bas à Ici )


envoi de Lothar Trott ( Suisse )

2008/04/24

Mail Art / Art Postal ( Là-Bas à Ici )


"Tant de mains pour transformer ce monde et si peu de regards pour le contempler"

Cette phrase de Julien Gracq est tellement d'actualité ! elle résume un peu l'arrogance de nos sociétés face à la terre nourricière...
Envoi de Kiki Desvaux ( France )

2008/04/23

2008/04/22

Carnet


WAF, WAF ! La voix de Son Maître !

Ce mardi, la Société des rédacteurs d'Europe 1 a publié un communiqué: «Il apparaît que la responsabilité de Jean-Pierre Elkabbach est directement engagée dans cette annonce erronée. Il apparaît que lui seul a été le donneur d'ordre. Il a transmis l'information et ordonné qu'on la diffuse», écrit la SDR d'Europe 1 qui «apporte son soutien à ceux sur lesquels le président d'Europe 1 a tenté de se défausser». Lundi, explique un journaliste, «vers 18h45-18h50», Jean-Pierre Elkabbach appelle la rédaction pour annoncer la mort de Pascal Sevran. «La rédaction a freiné, raconte le journaliste, il n'y avait aucune confirmation.» A deux minutes du journal de 19 heures, Elkabbach rappelle: «Je confirme.» «Après tout, c'est le patron», souligne un salarié de la station. Et Europe 1 d'annoncer la fausse nouvelle de la mort de l'animateur de France 2, démentie dix minutes plus tard. Mardi matin, Jean-Pierre Elkabbach s'exprime devant sa rédaction: «J'assume personnellement une erreur collective.» Collective? Le sang de la rédaction ne fait qu'un tour... Et voilà la Société des rédacteurs dans le bureau d'Elkabbach: «Il a mangé son chapeau», raconte un témoin. Et finit par se présenter devant la rédaction pour expliquer que l'erreur collective était son erreur à lui. Joint par Libération, Elkabbach a fait dire qu'«il ne s'exprimerait pas». Il y a à peine un mois, un certain Jean-Pierre Elkabbach annonçait la création d'un groupe de travail chargé, à Europe 1, de réfléchir sur «les sources, la vérification de l'information, la crédibilité des sites Internet, des blogs, les rumeurs, les frontières entre la vie publique et la vie privée».

2008/04/18

Mail Art / Art Postal ( Là-Bas à Ici )











4 Saisons en Mail-Art
Pour visualiser en plus GRAND, juste un "clic" sur les scans !
envoi de FLR ( Dreux, France )

2008/04/17

Carnet

"Césaire était un homme de gauche. Tout au long de ses mandats de maire et de député de Fort-de-France, il a agi aux côtés de ceux qui se battent pour la reconnaissance de leurs droits et de l'égalité sociale"

Aimé Fernand David Césaire Né le 26 juin 1913 en Martinique - Décédé le 17 Avril 2008 Martinique
Né dans une famille de six enfants, Aimé Césaire obtient après la primaire une bourse pour le lycée Victor Schoelcher à Fort-de-France. En septembre 1931 il arrive à Paris en tant que boursier du gouvernement français pour rentrer en classe d'hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand où, dès le premier jour, il rencontre Léopold Sédar Senghor, avec qui il noue une amitié qui durera jusqu'à la mort de ce dernier. En septembre 1934, Césaire fonde, avec d'autres étudiants antillo-guyanais et africains (parmi lesquels Léon Gontran Damas, le Guadeloupéen Guy Tirolien, les Sénégalais Léopold Sédar Senghor et Birago Diop), le journal L'étudiant noir. C'est dans les pages de cette revue qu’apparaîtra pour la première fois le terme de « Négritude ». Ce concept, forgé par Aimé Césaire en réaction à l'oppression culturelle du système colonial français, vise à rejeter d'une part le projet français d'assimilation culturelle et à promouvoir l'Afrique et sa culture, dévalorisées par le racisme issu de l'idéologie colonialiste. La situation martiniquaise à la fin des années 30 est celle d'un pays en proie à une aliénation culturelle profonde, les élites privilégiant avant tout les références arrivant de la France, métropole coloniale. C'est en réaction contre cette situation que le couple Césaire, épaulé par d'autres intellectuels martiniquais fonde en 1941 la Revue Tropiques. En 1945, Aimé Césaire, coopté par les élites communistes qui voient en lui le symbole d'un renouveau, est élu maire de Fort-de-France. Dans la foulée, il est également élu député, mandat qu'il conservera sans interruption jusqu'en 1993.

2008/04/16

Mail Art Call


Mail Art / Art Postal ( Là-Bas à Ici )

envoi de Réjean François Côté ( Canada )

Mail Art / Art Postal ( Ici à Là-bas )

Photo JLC " Bidouic " La Gacilly 56

2008/04/15

2008/04/14

Mail Art / Art Postal ( Là-Bas à Ici )

Artistamps
envoi de Eric Bensidon ( France )


2008/04/13

Carnet

BEN DEVENU ANIMATEUR DE GRANDES SURFACES ? Ben au centre d'art de St Gratien L'art est partout Très beau carton d'invitation en relief Ceci étant Je ne comprends pas très bien ce que je vais faire à Saint Gratien j'ai à chaque fois besoin de trouver un thème, La vérité L'ego La compétition Etc. Que dire à Saint Gratien ? Trop de produits Tout est art L'art est partout Le camion, un 25 cubes Je fais le tour de la maison, Je choisis des pièces on les met dans le camion, on arrive avec Ludo et on accroche Faire de mon mieux de toute façon si vous passez par là c'est à SAINT GRATIEN A L'ESPACE JACQUES VILLEGLE CENTRE CULTUREL DU FORUM LE 16 AVRIL A 19 HEURES BEN SUR BEN 73 ans, je n'ai plus l'énergie d'antan Adieu veau - art - vaches - film - sexe, femmes....couvées Accepter toutes ces expos me rend malade, si au moins j'avais quelque chose de nouveau à dire. je me force à le croire. mais j'ai peur du contraire je tourne trop en rond autour de moi de moi et moi et moi BEN PERPIGNAN a "cent metres du centre du monde " accrochage difficile mais réussit il y avait du monde Le buffet vernissage était énorme si énorme que je me suis dit : il n'a pas confiance dans l'expo alors il fait un buffet superbe les expos top qualité celle de la Station comme celle de Fluxus le concert vivant Perpignan s'en souviendra cela dit le site de "a cent metres du centre du monde " est mal fait les images de l'expo sur le net n'ont rien a avoir avec l'expo manque de professionalisme j'aimerais que Hector menvoie une copie du film du concert BEN : PHILOSOPHE En ce qui concerne les grands philosophes je crois de plus en plus en Jean Yanne et Desproges Faudrait que j'essaye de m'en foutre mais je m'en fous pas facile à dire" je m'en fous" difficile à s'en foutre de s'en foutre BEN : BIEN FAIT POUR TES PIEDS tu cries partout à qui veut l'entendre que la culture c'est de la crème chantilly de la manipulation de la propagande inventée par les bourgeois pour faire chier et impressionner les pauvres tu as peint des toiles "L'art m'emmerde" "La culture manipule" etc. Alors bien fait pour ta gueule et tu as aucun droit de te plaindre de ne pas être invité à participer aux grandes expos représentant la France ou la Suisse .
Extrait de la newletter de Ben.

Mail Art / Art Postal ( Là-Bas à Ici )




envoi de Wilma Duguay ( Bonaventure, Canada )

2008/04/11

Mail Art / Art Postal ( Là-Bas à Ici )

Envoi de Anne Lise James ( France )

2008/04/10

Les coques marines







Promenade entre la route 132 et la Baie des Chaleurs, march 2008.

Photos de Wilma Duguay ( Bonaventure, Canada )

2008/04/09

Mail Art / Art Postal ( Là-bas à Ici )


Les enfants rêvent la ville
envoi de Lynda, 8 ans.
Classe des CE2 / CM1
Ecole élémentaire des Sablonnières, Saran ( France )

2008/04/08

Mail Art / Art Postal ( Là-Bas à Ici )


8cm x 8cm, participation à Le Passeur
envoi de J.M. Rastorfer ( Suisse )

2008/04/07

Carnet

La garde impériale de la flamme olympique
et pour terminer là-dessus voir cette vidéo
http://latelelibre.fr/index.php/2008/04/la-garde-imperiale-de-la-flamme-olympique/

Carnet




Paris, 07 avril 2008

Carnet


Nous vous parlions il y a quelques heures de l’arrivée de la Flamme Olympique à Paris, accompagnée par de nombreux incidents et arrestations.
La torche a été éteinte pour des “raisons techniques” selon la préfecture mais la flamme olympique, est conservée dans une lanterne depuis son arrivée en France, et brule toujours.
Suite aux débordements constatés, l’itinéraire a été modifié, et même les journalistes des chaînes d’info ne sont pas au courant des changements. Actuellement, la flamme arrive à la place de l’Hotel de Ville, endroit où elle était attendue à 14h15, ce qui représente 2 heures de retard !
16h20 : Après l’Hôtel de ville, les deux dernières étapes sont l’Assemblé Nationale et le stade Charlety.

16h22 : La cérémonie prévue à l’Hotel de ville, d’une durée de 30 minutes, a été annulée a annoncé Bertrand Delanoë.

16h30 : Les organisateurs indiquent une modification d’itinéraire. Les officiels chinois ont en effet refusé un arrêt à l’Hôtel de Ville, et évoquent un problème d’image.

16h40 : Certains députés ont chanté la marseillaise et ont agité des drapeaux en signe de protestation

17h00 : Les derniers relais sont annulés : un bus transportera la flamme de l’Assemblé Nationale au Stade Charlety

Carnet




PARIS (AFP) — Le parcours de la flamme olympique à travers Paris a été marqué lundi par de multiples incidents, provoqués par des manifestants pro-tibétains, entraînant l'interruption du relais à deux reprises et contraignant les autorités à éteindre momentanément la torche, en dépit d'un service d'ordre impressionnant.
La torche, qui doit parcourir 28 km dans Paris lundi, a été éteinte pour des "raisons techniques" selon la préfecture mais la flamme olympique, religieusement conservée dans une lanterne par des gardiens depuis son arrivée en France dimanche soir, brûle elle toujours.
Cinq personnes, dont la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Mireille Ferri (Verts), qui transportait un extincteur, ont été interpellées par la police au cours de multiples incidents qui ont débuté avant même le départ de la flamme depuis la Tour Eiffel.
Une demi-douzaine de personnes ont tenté lundi peu après 14H00 (12H00 GMT) d'éteindre la flamme olympique avant d'être écartées par les forces de l'ordre.
Ces personnes se sont précipitées sur la flamme avant d'être interceptées par la police sur la rive droite au niveau du quai Saint-Exupéry (XVIe arrondissement).
Lancé par l'ancien athlète Stéphane Diagana, le périple, qui devait mener la flamme au stade Charléty sur 28 kilomètres, a d'abord été interrompu sur la rive gauche de la Seine, alors que le cortège se déplaçait en direction d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), après être sortie du périmètre de sécurité installé autour du monument.
Le relais a repris avant d'être à nouveau interrompu.
La flamme a finalement été éteinte pendant une vingtaine de minutes pour des "raisons techniques" à proximité de l'immeuble de France télévisions, dans le XVe arrondissement. Elle a été rallumée vers 13h50 avant de reprendre son cheminement.
Par ailleurs, un drapeau noir sur lequel des menottes figurent les anneaux olympiques, a été déployé par des militants de Reporters sans frontières (RSF) qui se sont enchaînés au premier étage de la tour Eiffel, côté pilier nord, compliquant l'intervention des pompiers.
Tout le long du parcours que devait emprunter la flamme, des hommes et des femmes ont tenté de s'allonger sur la chaussée, avant d'être délogés par la police avant l'arrivée du cortège.
Peu avant le départ, des porteurs de drapeaux tibétains, qui manifestaient près de la Tour Eiffel ont été priés par la police de partir ou de ranger leurs drapeaux. En revanche, les drapeaux français et chinois ont été autorisés.
Quai Branly, un policier a arraché un fanion de Reporters sans frontières (RSF) des mains d'une Vietnamienne.
Sur l'esplanade des droits de l'Homme au Trocadéro, où avait lieu une manifestation, une brève altercation s'est déroulée quand un sympathisant de la Chine a traversé le parvis des droits de l'Homme, en brandissant un drapeau chinois.
Des manifestants l'ont invectivé et ont tenté de lui arracher son drapeau. Mais des policiers en civil sont rapidement intervenus pour s'interposer. L'homme a notamment lancé en français "JO, esprit sportif".
Un impressionnant dispositif de sécurité, digne de la protection d'un chef d'Etat, avait été mis en place avec pas moins de 3.000 policiers, sur terre, dans les airs et même sur la Seine.
Une "bulle étanche" d'environ 200 mètres de long avait été constituée autour du porteur de l'emblème des JO, composée de 65 motards, 100 policiers en rollers et autant de pompiers de Paris joggeurs.
Chaque porteur de la flamme devait être suivi de 32 véhicules de CRS, soit 160 hommes, un groupe de motards fermant la marche. 1.600 policiers devaient être répartis sur le trajet pour parer à toute éventualité.
La flamme devait être portée par 80 relayeurs sur les 28 km du parcours.
La flamme olympique doit quitter la France lundi soir à destination de San Francisco (Etats-Unis), où d'importantes mesures de sécurité seront déployées.

Carnet



Le relais de la torche olympique a été interrompu et la flamme, qui traverse Paris, a été montée dans un bus de la sécurité, ont constaté des photographes et reporters de l'AFP, alors qu'elle se dirigeait, sur la rive gauche, vers Issy-les-Moulineaux, et après de nombreux incidents entre forces de l'ordre et militants pro-tibétains.


Cette interruption s'est produite lors du deuxième relais à environ 200 m de la Tour Eiffel alors que le cortège avait quitté le périmètre de sécurité dressé à proximité du monument.
Tout le long du parcours que doit emprunter la flamme, des hommes et des femmes tentent de s'allonger sur la chaussée, mais sont aussitôt délogés par la police avant l'arrivée du cortège, a constaté un autre journaliste de l'AFP.
De nombreuses bousculades émaillent la progression du cortège.

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France, Suisse... même combat !
Envoi de J.M. Rastorfer ( Suisse )