PARIS (AFP) — Le parcours de la flamme olympique à travers Paris a été marqué lundi par de multiples incidents, provoqués par des manifestants pro-tibétains, entraînant l'interruption du relais à deux reprises et contraignant les autorités à éteindre momentanément la torche, en dépit d'un service d'ordre impressionnant.
La torche, qui doit parcourir 28 km dans Paris lundi, a été éteinte pour des "raisons techniques" selon la préfecture mais la flamme olympique, religieusement conservée dans une lanterne par des gardiens depuis son arrivée en France dimanche soir, brûle elle toujours.
Cinq personnes, dont la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Mireille Ferri (Verts), qui transportait un extincteur, ont été interpellées par la police au cours de multiples incidents qui ont débuté avant même le départ de la flamme depuis la Tour Eiffel.
Une demi-douzaine de personnes ont tenté lundi peu après 14H00 (12H00 GMT) d'éteindre la flamme olympique avant d'être écartées par les forces de l'ordre.
Ces personnes se sont précipitées sur la flamme avant d'être interceptées par la police sur la rive droite au niveau du quai Saint-Exupéry (XVIe arrondissement).
Lancé par l'ancien athlète Stéphane Diagana, le périple, qui devait mener la flamme au stade Charléty sur 28 kilomètres, a d'abord été interrompu sur la rive gauche de la Seine, alors que le cortège se déplaçait en direction d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), après être sortie du périmètre de sécurité installé autour du monument.
Le relais a repris avant d'être à nouveau interrompu.
La flamme a finalement été éteinte pendant une vingtaine de minutes pour des "raisons techniques" à proximité de l'immeuble de France télévisions, dans le XVe arrondissement. Elle a été rallumée vers 13h50 avant de reprendre son cheminement.
Par ailleurs, un drapeau noir sur lequel des menottes figurent les anneaux olympiques, a été déployé par des militants de Reporters sans frontières (RSF) qui se sont enchaînés au premier étage de la tour Eiffel, côté pilier nord, compliquant l'intervention des pompiers.
Tout le long du parcours que devait emprunter la flamme, des hommes et des femmes ont tenté de s'allonger sur la chaussée, avant d'être délogés par la police avant l'arrivée du cortège.
Peu avant le départ, des porteurs de drapeaux tibétains, qui manifestaient près de la Tour Eiffel ont été priés par la police de partir ou de ranger leurs drapeaux. En revanche, les drapeaux français et chinois ont été autorisés.
Quai Branly, un policier a arraché un fanion de Reporters sans frontières (RSF) des mains d'une Vietnamienne.
Sur l'esplanade des droits de l'Homme au Trocadéro, où avait lieu une manifestation, une brève altercation s'est déroulée quand un sympathisant de la Chine a traversé le parvis des droits de l'Homme, en brandissant un drapeau chinois.
Des manifestants l'ont invectivé et ont tenté de lui arracher son drapeau. Mais des policiers en civil sont rapidement intervenus pour s'interposer. L'homme a notamment lancé en français "JO, esprit sportif".
Un impressionnant dispositif de sécurité, digne de la protection d'un chef d'Etat, avait été mis en place avec pas moins de 3.000 policiers, sur terre, dans les airs et même sur la Seine.
Une "bulle étanche" d'environ 200 mètres de long avait été constituée autour du porteur de l'emblème des JO, composée de 65 motards, 100 policiers en rollers et autant de pompiers de Paris joggeurs.
Chaque porteur de la flamme devait être suivi de 32 véhicules de CRS, soit 160 hommes, un groupe de motards fermant la marche. 1.600 policiers devaient être répartis sur le trajet pour parer à toute éventualité.
La flamme devait être portée par 80 relayeurs sur les 28 km du parcours.
La flamme olympique doit quitter la France lundi soir à destination de San Francisco (Etats-Unis), où d'importantes mesures de sécurité seront déployées.
La torche, qui doit parcourir 28 km dans Paris lundi, a été éteinte pour des "raisons techniques" selon la préfecture mais la flamme olympique, religieusement conservée dans une lanterne par des gardiens depuis son arrivée en France dimanche soir, brûle elle toujours.
Cinq personnes, dont la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Mireille Ferri (Verts), qui transportait un extincteur, ont été interpellées par la police au cours de multiples incidents qui ont débuté avant même le départ de la flamme depuis la Tour Eiffel.
Une demi-douzaine de personnes ont tenté lundi peu après 14H00 (12H00 GMT) d'éteindre la flamme olympique avant d'être écartées par les forces de l'ordre.
Ces personnes se sont précipitées sur la flamme avant d'être interceptées par la police sur la rive droite au niveau du quai Saint-Exupéry (XVIe arrondissement).
Lancé par l'ancien athlète Stéphane Diagana, le périple, qui devait mener la flamme au stade Charléty sur 28 kilomètres, a d'abord été interrompu sur la rive gauche de la Seine, alors que le cortège se déplaçait en direction d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), après être sortie du périmètre de sécurité installé autour du monument.
Le relais a repris avant d'être à nouveau interrompu.
La flamme a finalement été éteinte pendant une vingtaine de minutes pour des "raisons techniques" à proximité de l'immeuble de France télévisions, dans le XVe arrondissement. Elle a été rallumée vers 13h50 avant de reprendre son cheminement.
Par ailleurs, un drapeau noir sur lequel des menottes figurent les anneaux olympiques, a été déployé par des militants de Reporters sans frontières (RSF) qui se sont enchaînés au premier étage de la tour Eiffel, côté pilier nord, compliquant l'intervention des pompiers.
Tout le long du parcours que devait emprunter la flamme, des hommes et des femmes ont tenté de s'allonger sur la chaussée, avant d'être délogés par la police avant l'arrivée du cortège.
Peu avant le départ, des porteurs de drapeaux tibétains, qui manifestaient près de la Tour Eiffel ont été priés par la police de partir ou de ranger leurs drapeaux. En revanche, les drapeaux français et chinois ont été autorisés.
Quai Branly, un policier a arraché un fanion de Reporters sans frontières (RSF) des mains d'une Vietnamienne.
Sur l'esplanade des droits de l'Homme au Trocadéro, où avait lieu une manifestation, une brève altercation s'est déroulée quand un sympathisant de la Chine a traversé le parvis des droits de l'Homme, en brandissant un drapeau chinois.
Des manifestants l'ont invectivé et ont tenté de lui arracher son drapeau. Mais des policiers en civil sont rapidement intervenus pour s'interposer. L'homme a notamment lancé en français "JO, esprit sportif".
Un impressionnant dispositif de sécurité, digne de la protection d'un chef d'Etat, avait été mis en place avec pas moins de 3.000 policiers, sur terre, dans les airs et même sur la Seine.
Une "bulle étanche" d'environ 200 mètres de long avait été constituée autour du porteur de l'emblème des JO, composée de 65 motards, 100 policiers en rollers et autant de pompiers de Paris joggeurs.
Chaque porteur de la flamme devait être suivi de 32 véhicules de CRS, soit 160 hommes, un groupe de motards fermant la marche. 1.600 policiers devaient être répartis sur le trajet pour parer à toute éventualité.
La flamme devait être portée par 80 relayeurs sur les 28 km du parcours.
La flamme olympique doit quitter la France lundi soir à destination de San Francisco (Etats-Unis), où d'importantes mesures de sécurité seront déployées.
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