le pêcheur nourrissait le rêve de Brassens dans la chanson Supplique pour être enterré à la plage de Sète.
Il voulait que son cimetière soit plus marin que celui de Paul Valéry.
mais il est mort un midi de septembre et la mer était sereine, indifférente comme une grande fille nue s'imprégnant du soleil.
Sa route marine se fraie dans mes couleurs, ses figures s'allongent sur les miennes.
J'aimerais bien, comme un enfant noue son lacet, mettre un point final à ces lignes qui m'habitent, mais elles sont plus vives, plus rapides que le mouvement de mes mains et toujours en avance sur ma pensée.
Acrylique, encre
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