" A la veille du 14 juillet, nous vous demandons solennellement, Monsieur le Président, de faire en sorte que les autorités de la République renoncent à poursuivre les parents sans papiers des enfants scolarisés", " Quelle image de 'vivre ensemble' offrirait-on à ces futurs adolescents et jeunes adultes et quelle représentation des valeurs qui fondent la société française, si la République les condamnait à vivre dans la précarité et la peur d'une situation qu'ils n'auront pas choisie?"
" Nos organisations syndicales, notamment dans l'éducation nationale, nos militants et nos adhérents dans les écoles de leurs enfants, ont participé à de nombreuses actions de parents d'élèves, d'enseignants et de jeunes pour refuser ces expulsions"
"La circulaire du 13 juin 2006 du ministère de l'Intérieur prévoit la reprise des expulsions pour les familles qui ont pu bénéficier d'un sursis jusqu'à la fin de l'année scolaire. Elle autoriserait la régularisation d'une partie des familles concernées"
"A compter du 1er juillet, ces enfants et leurs parents redeviennent expulsables. Ils risquent, alors, de voir s'accentuer leur situation de précarité de logement, d'accès aux soins et à partir de la rentrée prochaine ils seraient privés de l'accès à l'éducation en France, alors même que souvent, ils ne connaissent pas la langue de leur pays d'origine et seraient donc étrangers aussi là-bas."
" La situation de ces familles nous concerne tous, pour des exigences humanitaires certes, mais aussi pour l'intégration future de ces jeunes étrangers dans la communauté nationale.
Car les institutions de la République et en premier lieu, l'école, leur ont tenu, de fait, une promesse d'intégration."
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