LE MANS (France), 6 juin 2006 (AMI) - Des policiers français sont venus ch
ercher mardi dans une école maternelle du Mans (ouest) deux petits frères kurdes dont la mère était en cours de reconduite à la frontière après le dépôt d’une demande d’asile politique, a-t-on appris auprès des enseignants.
Accompagnés d’une traductrice, les deux policiers en civil se sont présentés à l’école maternelle Julien Pesche afin d’emmener les deux enfants, âgés de 3 ans et demi et 6 ans, pour rejoindre leur mère qui avait été conduite auparavant au commissariat en vue d’une reconduite à la frontière.
Le directeur de l’établissement a remis les enfants aux policiers après avoir obtenu le feu vert de sa hiérarchie. Les enfants étaient scolarisés dans cette école depuis mars dernier. "Les deux petits commençaient à s’intégrer (...) Ca nous a choqué. Venir dans une école, ça ne se fait pas", a témoigné une enseignante.
Selon la préfecture du département de la Sarthe, la mère aurait déposé des demandes d’asile politique dans plusieurs pays, dont la France. Elle devrait être renvoyée vers la Norvège, pays où elle aurait déposé sa première demande d’asile. Elle aurait quitté la Norvège sans attendre la fin de l’instruction de son dossier, a-t-on précisé de même source.
Cette opération est intervenue alors que le ministère de l’Intérieur annonçait mardi son intention de faire un geste et de régulariser des enfants sans-papiers scolarisés, ainsi que leurs familles, à condition que ces enfants soient nés en France et ne parlent pas la langue du pays d’origine de leurs parents.
Selon les premiers chiffres du ministère, ces mesures concerneraient 720 familles, soit près de 2.500 personnes. Selon le collectif Uni(e)s contre une immigration jetable, au moins 10.000 jeunes scolarisés et leurs familles sont actuellement expulsables en fonction des dispositions légales.
Des parents, des professeurs, des associations se sont mobilisés dans plusieurs villes pour empêcher des expulsions d’enfants clandestins. (A.M.I)
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Ne laissons pas la police entrer dans les écoles pour emmener les enfants de sans-papiers Jeudi 8 juin, des policiers ont demandé à consulter les listes d'élèves d'une école parisienne. Cette demande a été rejetée par les enseignants de l'école. Elle se produit deux jours après la « rafle » par la police de deux élèves de 3 et 6 ans d'une école du Mans, leur mère, réfugiée kurde, ayant été arrêtée un peu auparavant. Ces pratiques policières, qui découlent de la politique menée par le ministre de l'intérieur en matière d'immigration, sont inacceptables. L'école est un lieu où les enfants sont en sécurité et où les parents n'ont pas la crainte qu'ils soient arrêtés. Dans le contexte actuel, elle doit le rester. Le SNUipp Paris. V W X Y Z... appelle les enseignants qui se retrouveraient dans ces situations à informer de toute urgence les associations de parents d'élèves, la presse, le réseau éducation sans frontières (RESF) et les syndicats enseignants afin d'organiser au plus vite une mobilisation. Ils conseillent aux enseignants de répondre que les enfants sont absents
7 commentaires:
Et en ce grand jour de fooootttt! n'oublions pas que le gouvernement en a profité pour supprimer encore et toujours des postes dans l'éducation nationale... Qui s'en souci? Pas grand monde, aujourd'hui c'est LE MATCH de LA France!!!
Allez vivement septembre que ça gueule...
Et vivement que je sois instit que j'aide à pousser des décibels!
Et j'espère qu'on perdra... D'ailleurs je m'en fou!
Bon Jour ou Bon Soir "utilisateur anonyme"*,
certes, certes...des postes dans l'éducation nationale vont être supprimé...mais, mais de très nombreux postes vont être créé dans la police nationale et dans les armées !
Alors... les "djeuns" que quoi donc vous plaignez vous ?
Voilà une bonne façon de réfléhir à votre avenir !
Et...je vous plains !
* "utilisteur anonyme" mais...je pense savoir qui !
Erreur de manipulation...
Biensûr c'est Lili "l'utilisateur/trice anonyme" qui n'est jamais contente...
cela devrait-il un blog entre TöA et MöA ?
cela DEVIENT - IL et non "devrait-il" un blog entre...
Je ne pense pas, d'autres gens doivent passer.
Et puis sinon tant pis, ça nous fera un nouveau lieu d'échanges et de rencontres...
J'aime bien être ici MöA...
Oui, honte !
Voilà ce qui arrive quand la raison économique prime sur toute autre considération( l’humanisme par exemple). Un enfant perd son humanité pour n’être plus considéré que comme un étranger, un clandestin…en surnombre et donc en surcoût
Non ! tout le monde ne s’en fout pas de ce qui se passe dans l’éducation nationale et les écoles !
Nous sommes même nombreux à nous en préoccuper .
Des effectifs (enseignants et élèves d’ailleurs) entre autres, parce que de tels choix amènent à s’interroger sur ce que l’on veut faire de nos enfants et du sens que l’on donne à l’éducation.
Veut-on simplement leur apprendre un métier ?
Alors l’apprentissage à 14 ans convient parfaitement à nombre de jeunes dits difficiles.
C’est plus facile que d’adapter le système scolaire à leurs besoins, ils quittent plus tôt l’école, çà fait donc réaliser de sérieuses économie
Voudrait-on en plus les cultiver, les ouvrir au monde, le leur rendre intelligible ?
Cà suppose de les garder le plus longtemps possible dans le système scolaire. Cà coûte cher ! et en plus çà forme des contestataires…
Quand à former des citoyens ….
Les faits rapportés ici n’en montrent pas le chemin...
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